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AVC (Accident Vasculaire Cérébral), AIT : comment réagir ?

Qu'est-ce qu'un Accident Vasculaire Cérébral ? Comment réagir en cas d'AVC ? Quel est le lien avec le diabète ?

Gestes de secours

AVC (Accident Vasculaire Cérébral), AIT : comment réagir ?

Vous avez sûrement déjà entendu ces termes, mais savez-vous à quoi ils correspondent ?

L'AVC est malheureusement une maladie fréquente qui représente, avec l'infarctus du myocarde, la principale cause de mortalité en Suisse (et en France).

Il est donc essentiel d'apprendre à reconnaître rapidement les signes précurseurs parce que, en cas de malaise neurologique, chaque seconde compte.

L'AVC (Accident Vasculaire Cérébral) et l'AIT (Accident Ischémique Transitoire) sont des urgences vitales qui nécessitent une prise en charge immédiate.

Sans une prise en charge rapide, les conséquences peuvent être dramatiques, allant de séquelles graves jusqu'au décès.

Le risque de décès est donc bien réel.

AVC, AIT, hémorragie : comprendre les différences

Il existe 2 types d'AVC :

  • AVC ischémique (ou infarctus du cerveau) : Il survient lorsque le flux sanguin qui irrigue le cerveau rencontre un obstacle : une artère se bouche. Cette obstruction prive les cellules cérébrales d'oxygène, entraînant des lésions irréversibles.
    Il s'agit de l'AVC le plus fréquent.
  • AVC hémorragique : Contrairement à l’AVC ischémique, l'AVC hémorragique résulte de la rupture d’un vaisseau sanguin dans le cerveau, provoquant une hémorragie qui endommage les tissus cérébraux environnants.
    L'AVC hémorragique concerne environ 15% des cas d'AVC.
  • AIT (Accident Ischémique Transitoire) : On parle de mini-AVC, qui, comme son nom l'indique, dure quelques minutes et disparaît spontanément. Bien que l’AIT ne cause pas de lésions permanentes, il doit être pris très au sérieux car il s'agit souvent d'un signe avant-coureur.
    Il signale un risque élevé de la survenue d'un AVC, potentiellement plus sérieux, dans les prochaines heures ou dans les prochains jours.
    C'est un signal d'alarme important et il faut se rendre immédiatement dans un hôpital afin de consulter un médecin.

Quel que soit le type d'AVC, le niveau d'urgence est extrême.

Quels sont les premiers signes d'un AVC ?

Comme nous l'avons vu, il est capital de savoir détecter rapidement les signes afin d'assurer une prise en charge la plus rapide possible.

Chaque seconde compte ! Dès qu'une artère se bouche, c'est 2 millions de neurones qui sont détruits chaque minute !

Voici les signes à repérer :

  • Maux de tête soudains et violents
  • Troubles de la motricité : affaiblissement ou paralysie d'un côté du corps, par exemple un affaissement du visage (la bouche se tord d'un seul côté).
  • Engourdissement et fourmillements
  • Difficulté d'élocution
  • Difficulté de compréhension
  • Troubles de la vue
  • Vertiges
  • Confusion et altération de la conscience

Retenez : F A S T ou V I T E :

F (Face) : La personne présente un affaissement du visage, particulièrement sur un côté. Demandez-lui de sourire afin de vérifier.

A (Arm) : Demandez à la personne de lever les deux bras. Si l’un d’eux tombe, c’est un signal d’alarme.

S (Speech) : La personne peut avoir des difficultés à parler, un discours confus ou incompréhensible.

T (Time) : Le temps est un facteur déterminant. Si vous constatez l’un de ces symptômes, appelez immédiatement les secours (144 ou 112).

V (Visage) : est-il affaissé ?

I (Incapacité) : pouvez-vous lever les deux bras normalement ?

T (Trouble de la parole) : difficulté à prononcer certains mots ?

E (Extrême urgence) : appelez le 112 ou le 144 !

Comment réagir en cas de malaise neurologique ?

En cas de suspicion d'AVC, observez bien le visage et les gestes de la personne pour détecter toute asymétrie (notamment, un affaissement caractéristique d'un seul côté du visage).

Vous pouvez aussi poser les questions suivantes :

  • Pouvez-vous lever les 2 bras ?
  • Pouvez-vous répéter cette phrase ?

Si vous suspectez un AVC, il est très important d'agir rapidement :

  • Allongez la personne
  • Appelez immédiatement les secours : 112

Précisez bien les symptômes à votre interlocuteur ainsi que la probabilité d'un AVC.

Ne pas faire marcher la victime, ne pas lui donner à boire, ne pas attendre pour prévenir les secours.

Quelle est la cause principale de l'AVC ischémique ?

Les causes d'un infarctus du cerveau sont multiples, parmi elles, l'une des principales est l'athérosclérose.

Il s'agit d'une accumulation de dépôts de cholestérol sur les parois des artères et des vaisseaux sanguins.

Ces dépôts durcissent et prennent la forme d'une plaque appelée plaque athérome. Cette plaque rétrécit progressivement le diamètre des artères et favorise la formation de caillots sanguins.

Ainsi, l'obstruction du flux sanguin est due soit à un caillot soit à un fragment de plaque qui se détache.

Le caillot peut se former localement ou provenir d'une autre partie du corps (telle que le cœur) et être transporté par la circulation sanguine jusqu'au cerveau. Cela arrive parfois dans le cas de maladies cardiaques telles que la fibrillation auriculaire.

Quelle est la cause principale de l'AVC hémorragique ?

On parle ici de la rupture d'une artère (ou plus rarement d'une veine) qui irrigue le cerveau.

Dans la majorité des cas, cet affaiblissement des vaisseaux sanguins est dû à une hypertension artérielle chronique.

Plus rarement à des prédispositions génétiques ou malformations des artères.

Quels sont les traitements possibles ?

Nous l'avons vu, la seule façon de réagir face à un AVC est de prévenir immédiatement les secours.

Une fois en milieu médical, des examens complémentaires (IRM) peuvent aider le médecin à discerner l'origine du problème et à distinguer un accident ischémique d'un accident hémorragique.

S'il s'agit d'un accident ischémique, le médecin utilise d'autres examens pour déterminer l'origine du caillot (ou de la plaque d'athérome) responsable de l'obstruction du vaisseau.

Le diagnostic d'un AIT, quant à lui, repose essentiellement sur l'interrogatoire du patient. En effet, l'accident n'ayant duré que quelques minutes, les symptômes ont spontanément disparu et aucune image n'apparaîtra sur l'IRM de contrôle.

En phase aigue, plusieurs traitements sont utilisés pour tenter de déboucher une artère :

  • Certains médicaments dits thrombolytiques ont pour but de dissoudre le caillot et d'éviter ainsi des complications. Ce type de médicaments doit être administré dans les 4 heures qui suivent l'apparition des premiers symptômes.
  • Une intervention appelée thrombectomie qui consiste à introduire mécaniquement un cathéter sous contrôle radioscopique jusqu'au caillot pour tenter de le retirer. Cette intervention doit être réalisée dans les 6 heures qui suivent les premiers symptômes.

Dans le cas d'une hémorragie, une intervention chirurgicale peut également être envisagée pour essayer de résoudre le problème localement.

Dans un deuxième temps, des traitements de prévention sont généralement prescrits pour diminuer le risque de récidive.

50% des traitements consistent en une prise de médicaments et 50% consistent à modifier le mode de vie...

Quels sont les facteurs aggravant de l'AVC ?

Les facteurs favorisant la survenue d'un AVC sont :

  • L’hypertension artérielle chronique
  • Certaines maladies du cœur comme la fibrillation auriculaire
  • Un excès de cholestérol sanguin
  • Le tabagisme
  • Le diabète
  • Le surpoids
  • L’inactivité
  • l’âge
  • Des facteurs génétiques

Certains de ces facteurs de risque tels que l'âge et les facteurs génétiques, ne sont pas (ou peu) modifiables.

Toutefois, d'autres, et ils représentent la majorité, sont évitables.

La prévention joue donc un rôle essentiel pour limiter les risques d'AVC.

Dans ce sens, soulignons à nouveau l'importance :

  • D'adopter une alimentation équilibrée
  • D'arrêter le tabac
  • De limiter sa consommation d'alcool
  • De bouger quotidiennement

Les personnes souffrant d’hypertension artérielle, d’excès de cholestérol, de diabète ou de troubles cardiaques doivent veiller à prendre leurs traitements selon la prescription du médecin.

Est-ce que le diabète peut provoquer un AVC ?

Il existe donc effectivement un lien, et les personnes atteintes de diabète présentent un risque d'AVC plus élevé. L'hyperglycémie prolongée favorise la création de ces fameuses plaques d'athérome qui réduisent le diamètre des vaisseaux sanguins.

Le risque d'AVC est deux à quatre fois plus élevé chez les personnes diabétiques que parmi le reste de la population.

Qu'est-ce que le diabète ?

Pour convertir le sucre (glucose) contenu dans le sang en énergie, le corps utilise de l'insuline, produite par le pancréas.

  • Dans le diabète de type 1, le pancréas cesse de produire de l'insuline.
  • Dans le diabète de type 2
    • Soit le pancréas ne produit pas d'insuline,
    • Soit le corps ne réagit pas correctement à l'insuline produite.

Qu'il soit de type 1 ou 2, le diabète provoque une accumulation de glucose dans le sang, et cette maladie représente un facteur de risque supplémentaire.

Quelles sont les conséquences du diabète et comment réduire les risques ?

Le diabète contribue à l'athérosclérose : les artères durcissent et cela augmente le risque de formation de caillots sanguins ou de rupture d'un vaisseau.

Il arrive souvent que les diabétiques présentent aussi d'autres facteurs de risques supplémentaires tels qu'une mauvaise alimentation, un taux de cholestérol élevé, une inactivité physique ou une obésité.

Associer ces facteurs n'est certes pas une bonne idée...

C'est pourquoi il est important pour les personnes atteintes de diabète de prendre des précautions particulières afin de prendre soin de leur santé et de lutter contre les facteurs de risques modifiables :

  • Contrôler régulièrement la glycémie
  • Surveiller la tension artérielle
  • Maîtriser le taux de cholestérol
  • Arrêter de fumer
  • Limiter la consommation d'alcool
  • Maintenir un poids de forme
  • Pratiquer une activité physique régulière

Je le répète, la prévention joue un rôle capital et, avec ces quelques mesures de base, on peut prévenir presque tous les AVC !

Quels aliments pour faire baisser le diabète ?

Lorsqu'on parle d'alimentation équilibrée pour une personne diabétique, il s'agit de réguler l'hyperglycémie et de privilégier des aliments avec un faible indice glycémique tels que :

  • Des légumes verts
  • Des légumineuses : haricots rouges, lentilles, poids chiches. Ils aident à stabiliser la glycémie.
  • Des fibres : céréales complètes, l'avoine...
  • L'eau : elle permet d'éliminer le glucose dans le sang (évitez sodas sucrés et alcool)
  • Le citron : il aide à faire baisser le taux de sucre dans le sang
  • Le gingembre : il aide également à réduire le taux de glucose dans le sang

C'est un peu bateau, mais une alimentation saine réduira nettement les facteurs de risques, elle préviendra les maladies cardiovasculaires, aidera à contrôler la glycémie et améliorera votre santé !

Quel que soit votre âge !

Importance de la formation premiers secours

En cas de malaise neurologique, le rôle principal en matière de 1ers Secours consiste donc à :

  • Reconnaître les signes d'un AVC
  • Allonger la victime
  • Alerter immédiatement les secours (car chaque minute compte).

Ce rôle peut parfois sembler insignifiant parce que, face à un AVC, il n'y a pas faire grand chose à faire comme geste de secours.

Pourtant, sauver une vie, c'est parfois simplement prendre les mesures nécessaires pour secourir une personne : savoir reconnaître les signes importants et alerter les secours rapidement.

Croyez-moi, ça peut réellement faire toute la différence pour une victime.

Alors, protégez la santé de vos collaborateurs, formez-vous et formez vos équipes aux premiers secours, les AVC font encore trop de victimes !

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